Microids est-il devenu un sous Infogrames ?

La question est volontairement provocatrice, mais mérite d’être posée, tant elle reflète une forme de pensée exprimée sur le Web par les joueurs. Alors que dans le même temps : la firme française Microids enchaîne les licences phares et tisse des partenariats pour ses jeux. Certaines interrogations (entendables) planent au-dessus de la tête de l’éditeur et restent donc en suspens. Dossier spécial XXL : « Microids est-il devenu un sous Infogrames ?« 

Microids : filiale jeux vidéo du géant Média-Participation, avec accès aux plus grandes licences BD !

Avec presque 40 ans d’existence (1984) grâce à Elliot Grassiono, Microids a une solide histoire dans le jeu vidéo.

Notamment en se faisant connaître grâce à des titres parlants tels que :

• Oceania
• 500cc Grand Prix
• Downhill Super Ski
• Dracula Résurrection
• Corsairs, Les Fourmis
• Louvre
• Tennis Master Series
• Speedball 2
• Kirikou
• Rolland Garros 2002
• Projet Zero
• L’Amerzone
• Syberia
• Post Mortem
• Rygar : The Legendary Adventure
• Still Life…

L’entreprise croît rapidement avec des filiales Microïds naissantes comme :

• Microids Indie
• Microids Life
• Microids Distribution France
• Microids Studio Lyon
• Microids Studio Paris
• Microids Ltd
• Microids Germany
• Microïds Italia
• Microids Canada
• Microids China

Microïds : une succession de fusions

Après sa première fusion avec MC2 et Wanadoo en 2003. Une relance de Label en 2007.

Puis son rachat en 2009 par Média-Participation via sa filiale, le géant du logiciel Anuman Interactive : Microids a encore franchi une dimension supplémentaire à l’international.

Car lorsque Microïds pèse 55 millions de dollars en 2021 : Média-Participations est à la hauteur des 700 millions ! Avec comme énorme avantage de pouvoir piocher dans les énormes catalogues de licences du groupe !

Média-Participations : une énorme puissance de feu, des titres à portée internationale : une aubaine pour Microids !

Pas facile de pouvoir décrire cette firme, tant elle requiert un spectre large : avec des filiales tentaculaires dans tous les sens !

Néanmoins, sans être à 100 % exhaustif et pour pouvoir replacer un cadre et son contexte : voilà qui est Média-Participations à qui appartient Microids.

Accrochez vos ceintures : vous n’êtes pas prêts ! 😀

Média-Participations

• 700 millions de Chiffres d’Affaires
• 1500 salariés à travers le monde
• 50 millions de livres vendus, dont 16 millions de bandes dessinées
• 22 millions de magazines distribués par
• 1,7 million de DVD pour enfants vendus par an
• 3756 nouveautés chaque année, dont 1225 bandes dessinées
• 5200 colis expédiés chaque jour

Audiovisuel

• Belvision
• Les Cartooneurs
• Dargaud Media
• Dreamwall
• Dupuis Audiovisuel
• Ellipsanime Production
• Ellipse Animation
• Storimages…

Bandes Dessinées

• Blake et Mortimer
• Dargaud : Achille Talon, Agrippine, Astérix, Black Op, Blacksad, Blake & Mortimer, Bob Morane, Boule & Bill, Game of Thrones, Garfield, Iznogoud, Le Roi du Ring, Les Aigles de Rome, Les Bidochon, Les Chroniques de la Lune Noire, Lucky Luke, Oggy et les Cafards, Siegfried, Snoopy, Tanguy et Laverdure, Valérian, XIII…
• Dupuis : Agent 212, Benoît Brisefer, Boule et Bill, Buck Danny, Cédric, Gaston Lagaffe, Holy Land, In Memoriam, Johan et Pirlouit, Kid Paddle, LargoWinch, Le Marsupilami, Les Femmes en Blanc, Les Tuniques Bleues, Lucky Luke, Michel Vaillant, Pierre Tombal, Spirou et Fantasio…
• Kana : Death Note, Détective Conan, Doraemon, Hunter x Hunter, Naruto, Saint Seya, Shaman King, Slam Dunk, Yu-Gi-Oh! …
• Le Lombard : Aria, Cubitus, Cosaques, Ducobu, Johan et Pirlouit, Les Schtroumpfs, Léonard, Perceval, Robin Dubois, Sisco, Sparte, Thorgal, Vlad, Yakari…
• Lucky Comics : Lucky Luke et ses dérivés…
• Urban Comics : Aquaman, Batman, Batgirl, Catwoman, Harley Quinn, Joker, Soldat Inconnu, Suicide Squad, Superman, V pour Vendetta, Watchmen…
• Vega-Dupuis : Holyland, Peleliu, Guernica of Paradise, Journal d’une Vie Tranquille…

Jeux

• Iello
• Microids

Maisons d’éditions de livres

• Abrams Books
• Anne Carrière Éditions
• Delachaux et Niestlé
• Éditions 365
• Éditions Chronique
• Éditions de la Martinière
• Éditions de l’Olivier
• Éditions du Sous-Sol

Numérique

• Le 9ᵉ Store
• Anime Digital Network
• Collector BD
• Home Design 3D
• Izneo
• Ono
• Webtoon Factory

Presse

• Famille Chrétienne
• Magnificat
• Pilote
• Rustica
• Rustica Junior
• Six Mois
• Le Journal de Spirou
• Système D
• XXI…

Services

• Ballon Media
• Cambium Média Solutions
• La boîte de Diffusion
• Dargaudsuisse
• Média Diffusion
• MDS

Microïds est donc une goutte d’eau dans le nombre de galaxies que possède sa maison mère Média-Participations !

Mais apporte une visibilité unique en son genre que seul sait mettre en avant les jeux vidéo, via l’expérience de Microïds et toucher un cœur de cible important pour le groupe.

Goldorak, Inspecteur Gadget… Des gâchis sans commune mesure ?

Tandis que la firme tricolore arrive à remarquablement se démarquer de la plupart de ses concurrents. Notamment grâce au dantesque catalogue de licences acquises par le groupe et mise à la disposition des studios de développement : un incroyable vivier à exploiter… Correctement.

Comment Microids a pu valider en production des jeux avec de tels potentiels et qui s’apparentent à un gâchis sans nom concernant les choix faits et les moyens mis sur la table pour y parvenir :

• Agatha Christie – Hercule Poirot. Des jeux vraiment porteurs… Mais terriblement sous-exploitées par rapport à leur potentiel et à leur rendu final, si pauvre…
• Fort Boyard. Hormis un dernier opus moyen, mais positif : un des plus gros gâchis de licence (et des jeux précédents se révélant être d’énormes purges).
• Goldorak – le Festin des Loups. De nombreux doutes sont à émettre avant la sortie du jeu dans quelques semaines… Avec surtout certains choix discutables en haut lieu (système de tir 2D, rythme faiblard, aspect technique…). Contrastant avec les possibilités technologiques offertes en 2023 et ce que devrait être un Goldorak digne de ce nom… Fulguropoings !! Attendons malgré tout de voir le jeu une fois accessible d’ici peu…
• Inspecteur Gadget. Une impression d’inachevé. Comme si les développeurs n’avaient pas eu les moyens (humains, techniques, financiers, temps, licence pour la bande-son…) de faire aboutir toutes leurs idées ou avaient été pressés par l’éditeur (ou sa maison mère ?) pour le rendre. Il y a de quoi sacrément en vouloir à Microïds…
• Koh-Lanta. Là aussi, le titre autour de cette licence a été une énorme purge pour les joueurs…
• Marsupilami. Le meilleur Marsupilami sorti encore actuellement ? C’est encore vers la MegaDrive qu’il faut se tourner… Comment ne pas investir massivement dans un tel titre : au lieu d’encore voir subsister certaines faiblesses par rapport à ce qu’il devrait être ?! Un bon jeu, mais si éloigné de ce qu’une telle licence se doit d’être !
• Puy du Fou. 😀 😀 😀 Alors que l’idée était excellente que de s’appuyer sur la marque éponyme du parc cartonnant à l’international : comment ose-t-on commercialiser un tel désastre vidéoludique ?
• Qui Veut Gagner des Millions ? Quel est le meilleur titre de la série en jeu vidéo ? Tic ! Tac ! Tic ! Tac ! Tic Tac !! L’excellent jeu sur Dreamcast, bien entendu ! Un jeu qui était simple, mais pas simpliste, efficace et réussi !
• XIII. Certains épisodes de la licence ont réellement été bons, mais là aussi : trop d’inconstance pour une telle légende.

Lorsqu’un éditeur de jeux vidéo a l’énorme chance d’avoir accès à un si fabuleux catalogue de licences et de titres de la bande dessinée mondiale : IL SE DOIT de mettre LE PAQUET pour faire développer d’excellents jeux pour que ces derniers ne soient pas considérés comme pas aboutis ou en tant que véritables gâchis !

D’autant plus à portée internationale ! CQFD

Microïds : un devoir et des responsabilités à avoir vis-à-vis des œuvres exploitées et des joueurs engagés !

Après X décennies en sommeil : avoir l’excellente idée de ressortir de telles licences, mais oser faire de si mauvais choix en capitalisant si peu de moyens n’est de ce fait : pas acceptable, ni entendable !

C’est faire preuve d’irresponsabilité que de ne pas avoir les moyens de ses prétentions : en n’offrant pas toutes les garanties aux équipes de développement impliquées.

Car COMBIEN de développeur veut se faire carboniser par les critiques, en sortant un jeu bancal (d’autant plus une licence à portée internationale) ? Réponse : AUCUN !

La responsabilité incombe donc en intégralité sur les décisionnaires de Microids d’être petits bras, de faire des choix illogiques (et éloignés des envies des joueurs) : et de faire preuve d’autant d’amateurisme pour de telles licences.

Inacceptable et impardonnable en 2023, avec autant de possibilités et de moyens alternatifs à disposition.

Astérix, Dordogne, Flashback 2, Oddworld, Sifu : les parfaits contre-exemples démontrant que Microïds est capable d’offrir des jeux qualitatifs

Les excellents contre-exemples démontrent que Microïds peut s’avérer être un véritable tremplin pour certains jeux et permet de faire émerger d’incroyables pépites des jeux vidéo !

Preuve s’il en est que l’éditeur français sait mettre les petits plats dans les grands et aider à mettre sur le marché des titres d’excellent calibre :

• Astérix. Les derniers opus sont vraiment bons, mais souffrent de certains choix et lacunes qui ne devraient même pas exister pour une telle légende de la B.D. Même si les titres ont bel et bien fait un véritable bond en avant (comme avec Mr Nutz Studio) : l’inconstance dans de telles séries depuis des décennies ne peut pas être audible par des fans de bandes dessinées et de jeux vidéo.
• La démentielle nouvelle de voir une légende du jeu vidéo telle que Flashback 2 sortir 31 ans après ! Avec les membres de son staff d’antan et un projet forcément carré de chez carré : une des plus belles nouvelles et surprise de 2023.
• Garfield. Comme le Marsupilami, Astérix, XIII et bien d’autres : comment un Garfield peut se voir passer de jeu pas bon, à jeu moyen, jusqu’à bon jeu ? Loin d’être mauvais, les derniers opus sont, eux aussi, avec certaines inconstances qui n’ont pas lieu d’être avec de telles licences. Malgré tout, les jeux ont bien progressé.
• Les Fourmis – Bernard Weber. Jeu revenant sur le devant de la scène après de longues années absence : le dernier trailer a été étonnement bon et très encourageant avant sa sortie.
• Les Schtroumpfs. Mêmes remarques que pour le Marsupilami, Garfield et Astérix. Des jeux assez bons, mais qui devraient à chaque fois être entre le très bon et l’excellent. Dommage, lorsque l’on voit la progression.
• Les Sisters. Idem que précédemment. Même si la licence est contemporaine : sa portée ne doit laisser AUCUNE place au hasard ou au moyen.
• Les Tuniques Bleues. Comme Tintin ou Astérix : ce genre de titres se doit d’être excellent.
• New Joe & Mac. Très belle surprise que de voir cette incroyable légende du jeu vidéo revenir sur le devant de la scène. Un très bon résultat final.
• Noob. Là aussi, excellente surprise qui offre un jeu sans prétentions. Mais qui apporte quelque chose de frais et agréable aux fans de la série.
• Oddworld Soulstorm Oddtimized et son charismatique personnage revenir parmi nous, pour la plus grande joie de tous. Une très belle surprise qui compte parmi les très gros jeux défendus par Microïds.
• Operation Wolf Returns. Que la surprise fût bonne, que le character design était discutable et le résultat éloigné en faisant le ratio génération / apports du jeu… Un gâchis ! En 2023, l’Unreal Engine 5 n’est pas fait pour les chiens et avoir une licence forte du jeu vidéo arrivant en mode surprise en étant une claque technologique aurait eu VRAIMENT du sens !
• Sifu. RESPECT ! Pégases 2022, Game Awards 2022 : quelques rares erreurs (de jeunesse), mais quelle pépite débarquée en mode surprise il y a de cela un an ! C’est pour ce genre de résultats qu’un éditeur et les studios de développement sont mis sur un piédestal à vitam aeternam par les joueurs ! MERCIS ! C’est donc pour ce résultat final que les professionnels doivent se décarcasser jusqu’à la fin : avec des éditeurs ne poussant pas les studios de développement employés à absolument sortir un jeu truffé de bugs, pas terminé et oser mettre des mises à jour après coup (Cyberpunk 2077, Mortal Kombat Switch…).
• Syberia. Une bonne série qui a su aider à faire rentrer Microïds à l’international. MAIS qui mériterait tellement plus ambitieux, des moyens plus grands : pour un résultat bien meilleur. Le potentiel est grand.
• The House Of The Dead. Comme Operation Wolf et en parlant en toute connaissance de cause : comment ne pas se tourner vers l’Unreal Engine 5 en 2023 pour un tel hit ?! Le jeu est sympa, mais TROP éloigné de son potentiel ! Là aussi : The House Of The Dead Dreamcast est proportionnellement mieux conçu et mieux exploité. Totalement anormal, compte tenu du jeu de base et de son potentiel (fanbase et nouvelles cibles inside).
• Tintin. Impossible de rater un seul Tintin et pourtant ! Ce n’est pas notre Marcus qui nous contredira sur celui développé… Foiré… Par Infogrames… Comme nous retrouvons notre fil conducteur d’introduction ! Le futur Tintin Les Cigares du Pharaon peut nourrir bon nombre d’espoirs et a l’air intéressant mais… Affiche certains choix discutables et quelques lacunes (des doutes sur) qui ne doivent surtout pas avoir lieu d’être dans un seul Tintin. Croisons les doigts pour que le titre soit bon ou excellent dans quelques semaines.
• Titeuf. Autre titre immanquable (comme un Kid Paddle) : Titeuf est un titre « facilement » adaptable (techniquement, dans les choix à faire…) et pourrait être extrêmement fun à jouer. Le South Park français soft, en quelques sorte. 😀
• Toki. Sacrée légende du jeu vidéo qui renaît de ses cendres et qui n’était pas vraiment attendu. Une belle surprise pour les joueurs et une refonte : comme Alex Kidd, Street of Rage 4, Tortues Ninja, Windjammers 2… Même si certains défauts peuvent agacer et auraient pu être absents : que nous sommes chanceux ! Merci Philippe Dessoly – Mr Nutz Studio. 😉

Microïds peut donc faire en sorte de diligenter de très bons projets, mais plus que ces fulgurances positives : c’est dans la régularité et l’excellence que l’éditeur français sera unanimement reconnu.

Média-Participations ne doit absolument pas être petits bras : mais réellement faire en sorte de donner plus de moyens, ceux adéquats.

Pour faire en sorte que les choix soient pertinents (studios, personnes, compétences, stratégie…) : comme avec les excellentes idées de choisir le très expérimenté Laurent Cluzel pour Goldorak, Philippe Dessoly pour New Joe & Mac, Paul Cuisset pour FlashBack 2…

D’autant plus quand leur filiale doit exploiter des bandes dessinées et des jeux vidéo qui ont fait la légende dans leur art respectif.

Alors ? Microïds est-il donc un sous Infogrames ?

Bien évidemment que non ! Même si l’on peut faire un certain nombre de reproches à la firme française : Microïds reste respectable, n’est pas dans une situation négative et est au contraire sur une phase ascendante.

D’autant plus qu’Infogrames est loin d’avoir été ou d’être le pire éditeur de jeux vidéo français ou international : les joueurs l’affirmant ont la mémoire courte ou aucune culture jeu vidéo… Même si certaines pratiques et dirigeants avaient totalement sabordé le bateau Infogrames : en sciant la branche sur laquelle ils étaient assis…

Une honte et un véritable gâchis qui avait été courageusement dénoncé en son temps par Marcus !

En revanche, nous pouvons légitimement faire le constat d’un éditeur qui alterne le bon / le moins bon et qui connaît une récente montée en puissance. Notamment grâce à une professionnalisation des structures, des équipes et des méthodes mis en place en amont (pas encore satisfaisant) qui commence à porter ses fruits.

Mais est pour l’instant, un sous Microids compte tenu de ce que l’éditeur avait été capable de faire à l’époque avec beaucoup moins de moyens et là où il devrait être à l’heure actuelle…

Car lorsque l’on appartient à un groupe qui génère 700 millions d’Euros comme Média-Participation et que l’on a à portée de main de telles licences. Il est totalement inacceptable de voir encore le fond / la forme de certains de leurs jeux arborant des licences si prestigieuses et porteuses !

Média-Participation : vite desserrer les cordons de la bourse, offrir plus et de meilleurs moyens à Microïds et regarder de plus près les choix faits

Le constat est sans appel pour le groupe Média-Participation vis-à-vis de sa filiale jeu vidéo Microïds et se résume donc en une phrase !

Comme les joueurs et les journalistes le disent en cœur depuis un certain temps : il est totalement anormal d’oser encore voir des jeux avec des défauts et des lacunes qui se répètent. D’autant plus lorsque ces derniers se perpétuent au fil des sorties, ne sont pas corrigés et se reproduisent sans réagir !

Car lorsque l’on a l’honneur et la chance d’avoir un aussi grand nombre de licences disponibles à exploiter : il est totalement IDNAMISSIBLE d’en foirer certaines à ce point, de voir un jeu bancal ou pas très bon. En se contentant du peu et en enchaînant une qualité inconstante : mauvaise, pas bonne, moyenne, assez bonne, bonne, très bonne, excellente.

On a beau dire sur Sony et certaines de leurs méthodes plus que borderlines : leur envie d’imposer à leurs studios de faire de très bons jeux et de viser l’excellence a fini par porter ses fruits. Notamment en :

• Passant par le studio le plus pertinent pour un projet donné
• Recrutant les bons talents aux postes clés
• Formant les créateurs afin d’améliorer leurs compétences et de donner les clés du camion au studio de développement sélectionné
• Offrant des moyens adéquats à ensemble de ses équipes (méthodologie, outils, formations, renforts ou recrutements, mutualisation des moyens, Contrôle Qualité, Bêtas Tests…)
• Le tout en se donnant les moyens de leurs prétentions et en y mettant l’argent et l’énergie nécessaires pour réussir à atteindre leurs objectifs

Média-Participation doit donc sérieusement s’impliquer plus et ne plus rester aussi passif avec de telles licences exploitées (et tant d’autres jamais essayées, à commercialiser) !

Microïds : ne pas prétexter l’excuse Média-Participation, rester pro-actifs et viser l’excellence !

Pour clore ce dossier spécial « Microids est-il devenu un sous Infogrames ?« , Microïds doit être beaucoup plus offensif, assumer ses responsabilités sans pour autant s’auto-flageller.

Mais au contraire miser sur l’efficacité et le pragmatisme : en faisant la bonne vieille méthode des colonnes des plus et des moins. En améliorant les points négatifs en atouts et en capitalisant sur ses forces.

Ce n’est qu’à ce prix que l’éditeur français pourra stopper certaines habitudes « confortables » et aller chercher la place qui lui revient réellement !

L’entité est à la croisée des chemins : la route de Microïds / de Média-Participation est encore longue et parsemée d’embûches de toutes sortes. Néanmoins, en faisant preuve de bon sens commun et de pragmatisme : les contre-temps ne seront plus contournés, mais réellement franchis.

CONCLUSION

De belles promesses en perspective, mais une sacrée métamorphose est encore à opérer par Microïds / de Média-Participation pour parfaitement coller à la qualité de leurs licences à exploiter…

Ceci, dans le but de réellement satisfaire les exigences des passionnés de Bandes Dessinées, de jeux vidéo et d’exploiter à leur juste valeur des oeuvres : qui méritent tout simplement le plus grand des respects.